MESSAGE DEDIE A CELLES ET CEUX QUI (N')ONT (PAS) VISITES LE PARC VULCANIA
En ce 8 octobre, c'est sous le soleil que nous partons de Guéret. A partir d'Aubusson, nous serpentons alors dans un aimable et vaporeux brouillard. Après environ 99 minutes de route, nous arrivons à Vulcania où nous attend déjà Françoise C.
Quelques paires de minutes plus tard, la quasi totalité des Digitaliens présents se voit offrir une présentation de ce que leur réserve le parc Vulcania auprès d'une de ses hôtesses.
Pendant ce temps, une avant-garde part en éclaireur et avance vers l'édifice qui se dresse au bout de la longue allée de l'entrée, à savoir un immense cône, sensé symboliser un volcan. A sa base, côte à côte, un grand 2 et un grand 0 nous annonce que Vulcania fête ses 20 ans d'existence.
Ce "groupuscule" s'aventure ensuite sur une rampe en béton. Elle descend le long d'une paroi qui ressemble à l'intérieur d'un cratère au fond duquel s'élèvent des fumeroles et où rougeoient de la lave (électrique, rassurez-vous !).
Au niveau -2, les éclaireurs entrent dans un vaste hall circulaire baigné de lueurs orangées et inondé de panneaux indicateurs. Ces derniers, tels de muettes sirènes, les invitent à découvrir la salle de l'écran géant, la salle Planet'Air, le Dragon Ride, l'expo des 20 ans, l'expo Séisme ou le film de l'éruption du Mont Saint-Helens (aux USA)...
Ils se laissent alors tenter par l'écran géant du tout proche cinéma où, sous peu, va être projeté "Ouragan", un documentaire de 40 minutes (en 3D et son surround !). Ils croient qu'ainsi ils vont aborder cette journée sans effort, tranquillement assis dans un fauteuil ! Ils chaussent des lunettes en plastique rouge et le film commence...
Ils sont vite projetés dans l'espace et découvrent la terre, sur laquelle est en train de se former un monstrueux ouragan. Puis ils plongent droit sur l'Afrique, où des enfants interrompent leurs jeux avant l'arrivée d'une violente tempête de sable. Sans qu'ils aient compris comment, ils sont projetés sur l'océan où des vents déchaînés retournent salement des navires en détresse.
Ils se retrouvent ensuite sous l'eau et sont malmenés par une houle phénoménalement puissante. Ils parviennent miraculeusement à en ressortir et se retrouvent désormais sur terre, en un lieu où des vents de 300 km/h ravagent et pulvérisent les habitations (dont des morceaux traversent l'écran et sont projetés sur eux)...
Aprés avoir survécus à cet ouragan d'une puissance inédite, il devient difficile pour eux de nier que les bouleversements climatiques ont commencés ! Sans un mot, ils rendent les lunettes 3D, sortent du cinéma et retournent dans le dédale (pour l'heure encore mystérieux) que représente cet ensemble architectural, d'apparence chaotique.
Leurs pas (et le plan fourni à l'entrée du parc) les mènent ensuite à bord de l'Abiss Explorer... après une descente passablement secoué, le bathyscaphe les dépose au fond d'une fosse océanique où, sous leurs yeux, se produit une irruption volcanique sous-marine.
Lorsqu'ils en ressortent, ils sont rejoints par 2 autres Digitaliens. Fort de ce renfort, le petit groupe enchaîne sur une autre aventure, à bord de soucoupes oscillantes et basculantes qui simulent un envol dans les airs et suivent les circonvolutions d'un jeune aigle, lequel a décidé de partir à la découverte de la chaîne des volcans d'Auvergne.
Le groupe pense de nouveau qu'il va se reposer en allant dans une salle de cinéma... avant de découvrir qu'elle est équipée de sièges dynamiques. Les 5 Digitaliens y chaussent d'autres lunettes 3D et, coincés par la barre de leurs sièges, ils sentent que des reptiles, fuyant un danger imminent, se faufilent entre leurs jambes. Ils échappent ensuite, de justesse, à des jets de roches en fusion (dont ils sentent le souffle brûlant).
Ils retrouvent ensuite d'autres Digitaliens, dans la salle de l'écran géant où, à l'aide de superbes images (2D cette fois), il leur est expliqué que, malgré les énergivores canons à neige qui tentent de préserver les derniers domaines skiables, cette même neige est, à terme, condamnée à disparaître de la planète dans les prochaines années !
Histoire de savoir ce qui s'y passe, ils vont voir du côté de la Cité des Enfants... une animatrice y explique comment se déplacent les coulées de lave et quel danger elles peuvent représenter. Puis, elle réquisitionne de courageux volontaires pour sauver Clermont-Ferrand (du moins sa maquette en relief) en disposant de la pâte à modeler pour détourner la coulée de lave à venir... raté ! Le liquide rouge envahit la ville !
Au niveau moins un, les Digitaliens sont ravis de découvrir un inhabituel jardin tropical, sous une serre de taille plus que respectable, qui est arrosé par des brumisateurs. Juste à côté se trouve le Magma Café... où les Digitaliens ont été nombreux à prendre un café le matin.
Il convient de remarquer que, si Vulcania est un parc ludo-pédagogique d'excellente qualité, la possibilité d'y découvrir des spécialités auvergnates (promise sur son site) est gentiment fallacieuse. Il est donc regrettable de ne pouvoir découvrir la belle et bonne gastronomie de cette région dans aucun des 3 points de restauration de ce parc. Dommage !
Une poignée de Digitaliens retourne une dernière fois dans la grande salle de cinéma de 400 places et, au milieu des enfants, y regarde un court-métrage narrant une aventure du professeur Yapadrisk, en compagnie de Matt l'explorateur et de Pitoufeu (la mascotte de Vulcania)... Ben, y'a pas à dire : un dessin-animé sur un des plus grands écrans d'Europe, ça déchire !
Voilà, en gros, ce que le petit groupe des "éclaireurs" a vu. D'autres Digitaliens ont certainement vu d'autres choses... il est impossible de tout voir en 8 heures de temps. La chance de La Digitale a été de venir en octobre, dans le calme du hors saison (et nous n'avons donc que peu fait la queue !).
J'adresse au passage une gentille petite pensée à Marcelle, que la fatigue à contrainte de rester assise une partie de la journée sur un banc ! Et j'adresse un grand, grand merci à Françoise C. pour avoir organisé cette journée, laquelle a ravie les grands comme les petits !
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Gilles (photo de Françoise C., Hennie et Gilles)