LA FEE DE "LA ROSE DES PRAIRIES" DEVOILE SON JARDIN AUX DIGITALIENS
La Météo annonçait des orages mais la bonne étoile qui protège les Digitaliens était présente et c’est donc sous un soleil radieux que les 21 participants à cette sortie (consacrée aux roses) se sont retrouvés vers midi dans le jardin La Rose des prairies, à Dourioux.
Catherine Chabry, la propriétaire des lieux, nous ayant préparé des tables pour le pique-nique (recouvertes de nappes blanches en dentelle et ornées de bouquets de roses), chacun a pu sortir de son panier ses plats et desserts pour les partager dans la convivialité qui caractérise les déjeuners de La Digitale.
Vers 14 heures, dans sa robe et son chapeau ornés de fleurs, l'élégante Catherine vient à notre rencontre pour nous raconter son jardin. La passion qui la lie aux roses est une longue histoire, née dans le jardin de sa grand-mère alors qu'elle n'avait que 4 ans !
Puis, en 2001, son mari et elle décide de créer leur roseraie dans une prairie (qui accueillait auparavant des chevaux). Aujourd’hui, ce jardin possède 1.600 variétés de roses, anciennes, galliques, botaniques et anglaises.
Avant de déambuler dans les allées bordées de rosiers, elle dresse rapidement l’histoire de la rose, dont l’apparition remonte à 35 millions d’années. Si l’on ne sait pas grand-chose sur les premiers spécimens, de nombreux écrits de l’antiquité attestent que la "reine des fleurs" était appréciée des Egyptiens, des Grecs et des Romains.
A cette époque, une seule variété blanche est cultivée, et ce pour ses vertus médicinales. Après une période de disgrâce (durant laquelle les jardins de rosiers sont cachés), la rose est finalement réhabilitée, puis associée à la Vierge Marie et également adoptée comme symbole des martyrs chrétiens.
Après ce rapide voyage dans les siècles, la promenade au fil des allées commence. Le lieu est magique, les senteurs enveloppantes et, à chaque rosier, Catherine a une anecdote, une histoire à raconter ou un parfum à nous décrire.
L'allée centrale est consacrée à la collection que possédait l’Impératrice Joséphine à Malmaison (d'où elle envoyait des botanistes dans le monde entier pour enrichir sa roseraie) et, à La Rose des Prairies, nous pouvons donc découvrir "Souvenir de Malmaison", "Belle Sultane" et "Chapeau de Napoléon" (entre autres).
En levant la tête, nous apercevons les rosiers lianes qui s’entrelacent dans les branches d’arbres. Ils ont une vigueur exceptionnelle, sont très rustiques, ne nécessitent que peu d’entretien mais ne sont pas remontants.
Dans les tonnelles se côtoient des rosiers anglais créés par David Austin qui ont le charme et l’allure de rosiers anciens, parfumés et remontants, ayant le nom de personnes qui ont marqués l’histoire (l'Impératrice Joséphine, le Cardinal Richelieu ou encore Jacques Cartier). Sans oublier les rosiers buissons "Provins", "Ballerina", "Mozart" et "Reine des Violettes" !
La visite se poursuit dans un autre jardin, où légumes et rosiers se cotoient, avant de se prolonger vers les serres du potager, la volière et les rosiers plein champ (là, chaque participant est convié à choisir des plants de tomates, aimablement offerts par le mari de Catherine).
Vers 17 heures, nous commençons à ressentir la fatigue mais... pas Catherine (toujours enthousiaste à l'idée de nous faire découvrir les secrets de son jardin) ! Mais le temps d'aller retrouver nos modestes jardins s'annonce ! L’accueil, l’atmosphère et la beauté des lieux auront sans aucun doute rendu cette journée inoubliable !
Post-scriptum... avant de repartir, un accrochage a eu lieu sur le parking où le véhicule d'un adhérent de La Digitale était stationné et... a été endommagé ! Ceci a, bien évidemment, gâché la journée de notre adhérent ! Le président et l'association déplorent cette injustice, heureusement limitée à de la tôle froissée !