Le Mupop (musée de la Musique Populaire) : enfin !
C'est finalement le samedi 27 février que s'est enfin déroulée la visite du musée de la Musique Populaire de Montluçon (et cette fois, c'est pour de vrai !). Le personnel du musée distribue à chacun des 26 adultes et 3 enfants présents un boitier que prolonge un casque stéréo d'une agréable légèreté.
La visite se déroule sur les 3 niveaux que compte le futuriste bâtiment du "Mupop" et les digitaliens la font commencer dans une pièce qui présente les origines de la musique populaire. Là, Gérard et Evelyne (nos 2 experts en danses médiévales) apprennent avec étonnement qu'autrefois les bourrées étaient réservées aux seuls hommes.
Nous nous familiarisons rapidement avec l'utilisation du boitier que nous portons. C'est une sorte de télécommande qui permet à chacun d'écouter la musique de son choix en "zappant" en direction des plaques qui en proposent.
La salle suivante est dédiée aux fanfares et nous avons le loisir de faire résonner entre nos 2 oreilles quelques échantillons divers de musiques cérémonielles ou militaires. Nos neurones s'agitent alors avec les sons martiaux des cuivres et des tambours.
Puis, nous enchaînons avec les guinguettes et les bals populaires. Au bout de quelques temps, l'obscurité se fait dans l'espace où nous nous trouvons et un orchestre (virtuel, avec images et sons) se met à jouer des morceaux rien que pour nous ! Les digitaliens sont fascinés.
Nous voici parvenus dans la pièce consacrée aux années 1950 et 1960. La plupart d'entre nous sont émus de redécouvrir l'arrivée en France du Twist et du Rock'n Roll (surtout hexagonal, voire parisien). Un "juke-box" rutilant, mais muet, cotoie une télé-juke-box (?) qui diffuse des clips des débuts de Johnny Halliday.
La salle suivante ne peut pas laisser indifférents la cohorte de baby-boomers que nous sommes... Elle traite des années 1970. Un impressionnant mur d'authentiques pochettes de 33 tours (où quelques groupes français ont réussi à se glisser) permet de réécouter quelques standards de la Pop'Music.
Nous avons même le droit de monter sur la scène de Woodstock et d'entendre Janis Joplin entonner un tube ! Nous passons ensuite à l'univers de la Soul Music, laquelle doit partager son espace avec le Punk et le Rock français indépendant.
Nous changeons ensuite d'étage et découvrons une phénoménale collection de bombardes, cornemuses, guitares électriques et autres accordéons (que l'on nous a aimablement interdit de photographier en gros plan car ces instruments appartiennent à des propriétaires privés).
Un peu plus loin, une batterie électrique et des percussions électroniques permettent à Véra, Hennie, Jean-Pierre, Maurice, Gilles (et d'autres sans doute) de révèler le musicien de génie qui sommeille (profondément) en chacun d'eux.
Un peu à l'écart, une salle reste constamment plongée dans le noir. Egalement ludique, elle permet à ceux qui le souhaite de s'initier à la composition de musiques électroniques : divers écrans digitaux permettent, par apposition des mains, de produire des sons et des formes lumineuses.
La plupart d'entre nous n'a pas vu le temps passer et chacun a trouvé de quoi faire frétiller ses oreilles (sauf peut-être Michèle C. qui, à cause d'une signalétique moyennement au point, a raté une bonne moitié de l'exposition. En consolation, elle peut cliquer ici pour voir les photos de TOUTES les pièces ! (vous aussi bien sûr)
texte Gilles (photos Hennie et Gilles)